Il est stupéfiant de voir que des problèmes qui paraissent impossibles à résoudre deviennent solubles lorsque quelqu’un nous entend
Carl Rogers [1]
Un(e) coach pour accompagner ma reconversion ?
Il est vrai que la perspective de se lancer seule dans une telle aventure peut sembler effrayante. Et souvent lorsqu’on pense coach, on imagine aussitôt : «conseils», «méthode miracle», «encouragements» ou «remotivation» !
Comme si cet «expert» allait vous indiquer LA route à suivre et ensuite s’assurer que vous ne dévierez pas du chemin jusqu’à réussir votre pari.
Ce n’est pas ma conception du coaching et ce n’est pas non plus celle de mes pairs qui ont pris la peine de se former sérieusement à cette pratique éminemment éthique et humaniste.
Focus sur la réalité d’une discipline pas toujours bien comprise.
Le coaching est un terme à la mode !
Partout (et en particulier sur les réseaux sociaux) fleurissent aujourd’hui toutes sortes de coachs : coach de vie, coach sportif, coach culinaire, coach parental, love coach, coach business…
L’amplitude des champs d’action possibles, l’emploi largement galvaudé du terme «coaching» ainsi que le manque d’encadrement légal de la profession sont de nature à créer la confusion dans l’esprit des clients, voire à décrédibiliser une discipline aussi rigoureuse qu’éthique, lorsqu’elle est pratiquée dans les règles de l’art.
Origines du coaching
Le coaching trouve son origine dans l’histoire de la pensée, et dans la maïeutique socratique. Destinée à faire émerger des savoirs cachés en soi, cette technique consistait à bien interroger une personne, pour la faire « accoucher » des connaissances.
C’est dans le domaine du sport que le coaching commence à émerger aux États-Unis, dans les années 50. On commence à s’intéresser à la dimension mentale (et non plus seulement physique) du sportif, pour optimiser sa préparation et améliorer ses performances
Rapidement appliqué à l’entreprise, le coaching prend son essor pour accompagner et accroitre la performance des dirigeants, des managers et des équipes.
Aujourd’hui, le coaching investit également la sphère personnelle et individuelle, porté par la recherche croissante de sens, d’équilibre, et de développement personnel.
Qu’est-ce que le coaching ?
Le coaching est une discipline transversale des sciences humaines, issue de la psychologie humaniste, du constructivisme, de la sociologie des organisations, de l’approche systémique et de la psychanalyse.
Le coach accompagne des individus ou des organisations dans la définition et l’atteinte de leurs objectifs, au bénéfice de leur évolution personnelle et professionnelle. De la relation entre un coach et son client vont émerger les solutions propres à la personne, portées par la découverte et la mise en œuvre de ses propres capacités.
Soucieux de préserver l’écologie de son client, et attentif à favoriser son autonomie, le coach ne donne pas de conseils. Il contribue en revanche à libérer et à encourager sa réflexion personnelle, à son seul bénéfice.
À partir d’une demande, le coach va permettre à son client de renforcer sa motivation et sa confiance en lui, et de mobiliser tout son potentiel vers l’atteinte de son objectif.
Grâce à sa maîtrise du questionnement et à d’autres outils (comme la PNL ou l’analyste transactionnelle entre autres) le coach offre un espace cadré, sécurisant et bienveillant. Il permet ainsi au coaché de modifier ses comportements dans une dynamique positive et pragmatique.
Ce que le coaching n’est pas
- Du conseil ou de la formation : le coaching vise un développement pérenne du client par la mise en œuvre de ses ressources internes. Le coach ne délivre pas de conseils ou du solutions « prêtes à l’emploi ». Il cherche au contraire à développer l’autonomie de son client face à ses problématiques.
- De la psychothérapie : La psychothérapie va chercher dans le passé les causes du problèmes (pourquoi ?). C’est une science de la guérison. Le coaching s’intéresse au présent et à l’avenir pour faire émerger les solutions et passer à l’action (comment ?)
- Du mentorat : Le mentor est un expert qui accompagne également l’autonomie de la personne par un partage de savoirs, un soutien, des encouragements dans l’acquisition de compétences ou d’une posture professionnelle. Le coach développe une relation d’égal à égal avec son client. Son expertise réside dans sa capacité à conduire son client vers la réalisation de ses objectifs
Combien de temps dure un processus de coaching ?
L’objectif premier du coach est de favoriser l’autonomie de son client dans l’atteinte de ses objectifs présents et à venir. En ce sens, un processus de coaching s’inscrit dans une durée limitée, évaluée au début de l’accompagnement par le coach et le client.
En fonction de l’objectif, on compte en moyenne 6 à 12 séances, espacées de deux à trois semaines chacune.
Les bénéfices du coaching
Éthique et déontologie
Le coaching est un accompagnement résolument tourné vers l’action, dans lequel la responsabilité et l’autonomie du client son essentiels. Il s’inscrit dans le respect de principes éthiques comme :
Ma pratique
Conformément à ma conception du Coaching, mes programmes s’appuient d’abord sur vous.
La solution est déjà en vous, et je suis là pour la faire émerger.
Virginie
[1] Psychanalyste américain du XXème siècle dont l’ « approche centrée sur la personne » a largement influencé la pratique du coaching.